28/07/2017 : HOBATERE - OPUWO - OKONGWATI - EPUPA FALLS

8 août 2017

28/07/2017 : HOBATERE - OPUWO - OKONGWATI - EPUPA FALLS

La nuit à été tellement bonne que nous sommes réveillés avant le réveil. Il y a un petit vent frisquet ce matin. Petit déjeuner à la John Wayne : Chris fait du feu pour chauffer l'eau de la bouilloire en fer. Autour du feu de la veille, on avait jeté les os de la viande, qui, ce matin, étaient éparpillés sur le sol.... On a donc eu de la visite mais on n'est pas encore assez formés pour reconnaître les traces de pattes.

Quand on voit la place dont on dispose alors qu'il ne restait qu'un emplacement de libre, on reste perplexe. En France on aurait pu installer une vingtaine de mobilhomes facile ! Sur la piste en quittant le camping, des girafes traversent devant nous, elles sont 9 ! Dire qu'on a dormi à 2 pas !

C'est d'un camping communautaire dont il s'agit, c'est à dire qu'il est entièrement géré par des Namibiens qui ainsi peuvent bénéficier directement des fonds récoltés. Nous essaierons d'en trouver le plus souvent possible.
Direction Opuwo. Fini le béton, place aux petites cases en bois et terre rouge, certaines recouvertes de fresques.

Maison de dieu contemporraine...

Sur la route, aux arrêts de bus, on aperçoit de superbes femmes Herreros que l'on remarque par leur tenue typique : longues robes aux couleurs vives, certaines en satin, et coiffées de sortes de boubous en forme de cornes, c'est très étonnant. On dirait des princesses échappées d'on ne sait où ! Cette tenue est originaire de l'époque des missionnaires allemands, tenues que beaucoup conservent encore.

Femmes Herreros

OPUWO, le choc des cultures... des Namibiens "contemporrains", des Himbas, des Herreros se croisent, se mélangent, se parlent, se toisent... il faut savoir que les Himbas sont un sous groupe des Herreros.

Dès que Jojo a le dos tourné...

Beaucoup de vent, beaucoup de poussière, mais on a trop envie de passer du temps là, voir les petites échoppes, parler aux gens... On commence par acheter des sucettes pour les enfants que nous croiserons, et un balai pour le van (poussière toujours). Puis on s'asseoit sur une placette et on regarde... c'est fabuleux, presque irréel. Les gens sont gentils, curieux de connaître notre nationalité. L'un connaît Marseille, l'autre Paris, un autre veut que nous convainquions Zidane de venir en Namibie ! Zizou si tu nous lis....

Jacky nous donne des adresses de campings et diverses infos. Lolena, Marta et bien d'autres nous proposent d'acheter des bracelets et autres bijoux artisanaux, difficile de dire non ! Mariana nous accoste pour savoir si l'on est intéressé pour visiter un village Himbas. Oui bien sûr, à la seule condition d'éviter les villages à touristes. Nous voulons être seuls et prendre tout notre temps. Elle nous propose d'aller beaucoup plus dans les terres, l'idée est séduisante car étant d'origine Himba, elle pourra faire l'interprète. On relève son numéro pour la contacter si nous repassons par Opuwo.

Quelques photos volées... Par respect, il faut savoir rester discret. On aimerait tellement être transparents pour capturer certaines scènes ! Après cette halte, il est assez tôt pour rejoindre Epupa Falls (les chutes d'Epupa) qui se situent à la frontière avec l'Angola, sur le fleuve Kunene. La route est splendide, et malgré l'aspect complètement isolé de cette région, on croise du monde, surtout des enfants qui courent nous rejoindre dès qu'on s'arrête prendre des photos. Les sucettes font des heureux. Parmi les enfants Himbas, dans une même famille, seulement une partie sont scolarisés, les autres sont destinés à s'occuper du bétail, seule richesse des familles, richesse qui se calcule au nombre de tête de bétail.

Réunion de famille

Arrêt à Okongwati où l'on espérait trouver l'association KOVAHIMBA (https://www.association-kovahimba.net/fr/) de Solenn Bardet, association qui date de plusieurs années, qu'elle a créée dans le but d'aider les Himbas à maintenir vivante leur communauté. Un camping communautaire devait être créé, on a su en arrivant ici par mail qu'elle n'a pas encore eu l'autorisation des autorités locales. Elle est l'auteure de "Pieds nus sur la terre rouge", et a participé à l'émission "Rendez-vousen terre inconnue" avec Muriel ROBIN.

Sur la route de nombreux petits villages Himbas, avec leurs cases ocre, parfois sur pilotis, leurs troupeaux de chèvre, c'est magnifique. Nous sommes conscient de la chance nous avons de pouvoir assister encore à de telles scènes. On arrive au soleil couchant à Epupa... une vraie oasis rafraîchissante au fond d'une vallée très aride ! Une forêt de palmiers sous laquelle on trouve une place de camping idéale en bordure des chutes. C'est propre, c'est beau, un petit paradis !